Les ennuis judiciaires se poursuivent pour Nicolas Sarkozy depuis son départ du pouvoir. Ce mercredi 18 décembre, la Cour de cassation a confirmé sa condamnation, à un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien président, 69 ans, sera convoqué devant un juge d’application des peines (JAP) pour se voir poser un bracelet électronique.
Dans cette affaire, aussi appelée Bismuth, Nicolas Sarkozy avait été condamné en première instance le 1ᵉʳ mars 2021, puis en appel le 17 mai 2023.
L’ancien président doit également comparaître à partir du 6 janvier, au tribunal de Paris, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007.
Dans le dossier Bismuth, l’ex-chef de l’État avait été accusé, d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un « coup de pouce » promis pour un poste honorifique à Monaco.
Les trois hommes se sont vu infliger la même peine, avec, pour l’avocat, une interdiction de porter la robe noire pendant trois ans.
Serge Alain Koffi